Decouvrir l'Algerie
Immense pays de 2.300.000 Km2, presque un continent ! l'Algérie avec ses 1200 Km de côtes et ses 6000 Km de frontières avec la Tunisie, la Libye, le Niger, le Mali, la Mauritanie, le Sahara Occidental, le Maroc est aujourd'hui une destination touristique en plein essor. Ici tout est mouvement, mutation, devenir, tout est spectacle et récréation, naissance, création collective...Immense pays de 2.300.000 Km2, presque un continent ! l'Algérie avec ses 1200 Km de côtes et ses 6000 Km de frontières avec la Tunisie, la Libye, le Niger, le Mali, la Mauritanie, le Sahara Occidental, le Maroc est aujourd'hui une destination touristique en plein essor. Ici tout est mouvement, mutation, devenir, tout est spectacle et récréation, naissance, création collective... |
A l'aube des temps historiques, l'Algérie est peuplée de berbères que l'on nomme aussi libyens ou amazighs. Ces peuples les uns nomades, les autres sédentaires, connaissent l'écriture (caractères semblables au Tifinagh des Touaregs actuels), le dessin et de modestes sépultures évoluées : Bazina.
Dans sa première organisation étatique l'Algérie s'appelle Numidie et plusieurs générations de rois berbères la gouverne de Syfax à Juba II.
Dés le XIIeme S. av. J.C, les phéniciens s'établissent sur la côte et y fondent ces fameux comptoirs qui contribueront à influencer une région pré-destinée aux échanges, au commerce et rapports universels.
Après la destruction de Carthage en 146 av. JC et la victoire de Rome sur les Royaumes Numides, la partie nord de l'Algérie est annexée aux provinces africaines de l'Empire Romain. Il est resté des témoignages archéologiques qui occupent une place importante dans l'héritage culturel de l'Algérie. Il faut voir les cités militaires de Timgad Lambez, la belle et douce Djemila prés de Sétif, ou ces résidences littorales dont Tipaza donne une image lumineuse. |
Au VIIeme siècle, commence la conquête arabe qui va entraîner une modification définitive due au ralliement massif à l'Islam.
Puis la régence Turque s'établit au XVIeme siècle et, avec elle, l'histoire maritime que la légende ne cessera d'enrichir.
Il faudra ensuite de nombreuses années, après le débarquement des troupes françaises en 1830, pour venir à bout de la résistance nationale.
Cependant après plus d'un siècle de colonisation, l'insurection éclate - C'est le 1er Novembre 1954 -Elle aboutit à l'indépendance le 5 Juillet 1962.
Aujourd'hui l'Algérie est une entité, un Etat jeune et dynamique, mais continue à affirmer la diversité qui révèle aussi une manière de vivre, d'expliquer le monde.
L'accent est mis sur plusieurs secteurs considérés comme fondamentaux : l'enseignement, l'agriculture, l'habitat...
Mieux encore les moyens de cette politique existent.
En matière d'enseignement, un combat permanent est mené pour que l'Algérie puisse disposer rapidement d'une main d'œuvre de plus en plus qualifiée.
Il ne peut y avoir meilleure représentation du développement de l'éducation et de la culture, intimement liées en Algérie, que les cohortes de ces milliers d'enfants qui, à toute heure de la journée, prennent le chemin de l'école ou en reviennent.
Régulièrement de nouvelles classes, de nouveaux ensembles voient le jour.
Partout présent, les enfants sont le symbole du pays ; de l'école primaire ou aux portes de l'Université, ils drainent impétueusement l'ensemble de la population vers une remise en question perpétuelle de tous les systèmes et se faisant, vers de nouvelles valeurs.
Des universités il y en a plusieurs à Alger, Oran , Constantine, Annaba, Batna, Tizi Ouzou, Tlemcen...
Mais c'est une entreprise ambitieuse que de vouloir présenter l'Algérie aux multiples visages.
Les plages de sables fin alternent avec de grandes falaises verdoyantes que parcourent les routes en corniches ; celle des Dahra, à l'Ouest entre Mostaganem , Ténès et Cherchell( l'antique Césarée) ; celle de Chenoua entre Cherchell et Tipaza, puis celle du Sahel jusqu'a Alger, à l'est, la corniche Kabyle de Dellys à Bejaia, de Tychy à Jijel.
Parralélement au littoral, l'Atlas Tellien, suite de massifs verdoyants aux forêts de cèdres qui offrent ombre et fraîcheur au plus chaud de l'été.
Au centre, l'Ouarsenis (1985 m) et les monts Kef Righa (1714m), Chréa (1510 m), le Titteri, la chaîne du Hodna et le Djurdjura qui s'élève à prés de 3000 m.
Plus bas, rigoureusement parallèle à l'Atlas Tellien, l'Atlas Saharien qui s'élève à 2300 m avec les monts du Ksours, de Djebel Amour, les monts de Ouled Nail...
Entre les deux Atlas, les hauts plateaux pousse l'Alfa, le plateau du Sersou et surtout le massif des Aurès ou trône à 2328 m, le Djebel Chelia.
Enfin le Sahara, que l'on croit plat, monotone et vide et qui se révèle vivant, changeant, féerique. Le silence, les maisons blanches et ocres, des vagues de sables, de l'espace, mais aussi des traces de verdure et de la vie oasis, erg, hammada, dunes, tant de mots magiques pour essayer d'expliquer ce monde au milieu duquel le Hoggar, à plus de 3000 m, domine, porteur de messages de civilisations plusieurs fois millénaires (Peintures et gravures rupestres...) Et ici, sous le ciel bleu légendaire d'une région qui ne cesse d'emerveiller , même les plus blasés se prennent à rêver. |
Les différents courants de civilisation qui on traversé l'Algérie depuis des siècles, ont laissé des traces d'une valeur exceptionnelle dans ce pays, considérée autrefois comme le grenier de Rome, les vestiges parsèment le territoire à Cherchell, Djemila, Timgad, Tebessa.
Il faut admirer la Kalâa des Beni Hammed, des remparts Almoravides, Almohades, ou Fatimides, les minarets et les mosquées de Tlemcen, les palais des Beys et des Deys, la Casbah d'Alger et de Constantine.
Les musées également offrent aux regards des trésors qui racontent l'épopée fabuleuse d'un peuple et d'un pays.
Des collections de sculptures, de peintures, mosaïques, d'artisanat sont ainsi présentées dans les nombreux musées d'histoire et d'archéologie.
Sans oublier les peintures rupestres du Tassili N'Ajjer venues des âges d'un monde de mystères !
L'Algérie attire durant toute l'année grâce à son climat exceptionel, il est possible de s'y détendre en n'importe quelle saison et le soleil y brille presque en permanence.
Sur les sommets enneigées pendant les longues semaines d'hivers, on peut skier dans les stations aménagées de Chréa, Tikjda, Tala Guilef.
Les massifs forestiers refuge de paix, de solitude, les sites pittoresques et impressionnants des villages bâtis comme des ruches sur les pitons, les hammams, sources thermales, ouvert à tous semblent par magie, guérir tous les maux.
Des grands complexes de vacances, hôtels, bungalows sont à la disposition de tous. Les oasis, les stations balnéaires, de ski sont dotées d'équipements adaptés aux besoins les plus variés et puis il y a l'aventure du Sud que l'on peut tenter après, naturellement avoir bien préparé son expédition.
Les idées architecturales forcent l'admiration ; les décorations simples et symboliques restituent une ambiance authentique et font de ces nouvelles constructions des œuvres originales, elles sont de plus, parfaitement fonctionnelles avec aires de jeux, tennis, piscine et partout des boutiques ou le visiteur trouvera une gamme complète de l'artisanat, les tapis de haute laine et de laine nouée, les burnous, les broderies aux arabesques entrelacées de fleurs, de fil d'or, d'argent sur velours, sur soie ou cuir. La vannerie dont la décoration rappelle celle des poteries, des meubles sculptés, les vêtements sur cuir et peau, les plateaux en cuivre, les bijoux en argents de Beni Yenni ou en or assorti de corail, sans oublier les belles et étranges roses de sables. |
Une infrastructure très développée offre une gamme de transport de choix.
Des aéroports bien équipés permettent de relier rapidement les régions les plus éloignées ; le réseau routier avec la transsaharienne dans le Sud et les autoroutes de l'Est, incitent à de nombreuses excursions, que ce soit en voiture, en car ou en véhicules tout terrain.
Le réseau ferroviaire traverse le pays d'Est en Ouest et relie les principales villes du Nord et certaines régions du Sud.
Les dômes des mosquées, les cheminées d'usines, la douceur des soirées, les vieux réunis sur les trottoirs, les yeux plissés sous l'éclat du crépuscule et sur le chemin de la maison, les enfants ont jeté leurs cartables dans l'herbe pour s'assoir un instant sur la colline au milieu des moutons, quelque part, loin des regards, une femme se recueille dans le silence de la prière. Les doigts du cueilleur de dattes s'attardent à reconstituer le régime.
Aux alentours des puits, se répand une lumière étrange qui donne à toute chose des reliefs inconnus.